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Échelles

Échelles 02 se veut la deuxième édition d’une longue série. Ce collectif éditorial est né du désir de créer une plateforme de partage et de réflexion accessible à tous et toutes, à l’image du design de l’environnement, sur la culture spatiale et matérielle approchée de manière pluridisciplinaire. Quelque chose d’aussi diversifié que les échelles qui le caractérise.

La publication est conçue comme un dispositif pour jouer avec les limites de ces échelles – là où elles se rencontrent et se séparent. Ses membres veulent observer, comprendre, sentir leur environnement et les enjeux qu’il soulève. Il s’agit aussi de combler l’écart entre les pratiques du design de l’environnement et du design graphique.

Échelles vise à explorer les ramifications artistiques, culturelles, historiques, sociales, politiques et environnementales du design. C’est un magazine publié annuellement qui regroupe essais, critiques, histoires, entrevues, conversations et réflexions à propos de l’environnement bâti.

Son contenu danse entre l’anglais et le français. Ce choix est représentatif non seulement de notre équipe éditoriale bilingue, mais aussi de la diversité qui caractérise la ville de Montréal.

Échelles s’engage à soutenir et à diffuser le travail des artistes locaux.les, débutant.es, autochtones, membres de la communauté LGBTQIA2S+ ou de toute autre communauté marginalisée, et tisser des liens avec les lecteurs et lectrices qui les composent.

MANIFESTE

Échelles défie la forme préétablie et attendue d’une revue de design;
Échelles explore l’implication artistique, culturelle, historique, sociale et politique du design;
Échelles cherche à s’engager éthiquement;
Échelles désire créer, diffuser et conserver un contenu axé sur le design;
Échelles veut être une plateforme de réflexion sur la relation entre design et société;
Échelles célèbre l’idée que le design en soi, théorisé ou pratiqué, peut élargir notre conception et notre compréhension du monde.
Échelles veut mériter sa place à la bibliothèque;
Échelles préconise un design proactif;
Échelles désire observer, comprendre et sentir son environnement;
Échelles danse entre l’intellectuel et le naïf;
Échelles transforme le sensible en tangible;
Échelles se questionne sur sa structure, son identité, sa pertinence et sa capacité à créer un réel changement;
Échelles s’efforce d’implanter et de générer de nouvelles idées;
Échelles aimerait s’engager et travailler avec le plus d’acteurs et d’actrices locaux;
Échelles est empathique, vulnérable et incertain;
Échelles veut élaborer un contexte de dialogue significatif;
Échelles encourage les pratiques et les genres émergents;
Échelles est interdisciplinaire;
Échelles promeut une approche intersectionnelle.

Design de l’environnement

La conception de l’espace et de ce qui l’occupe, de l’espace aussi bien tangible que sensible, définit le design de l’environnement. Champ d’étude et de travail avec un registre élargi de domaines, cette pratique se caractérise par une démarche intégrée, reliant toutes ses échelles. Polyvalent, il touche à la fois aux sphères sociale, culturelle et environnementale, permettant aux personnes le pratiquant de réfléchir et de mettre en œuvre des interventions critiques et éthiques pour répondre aux enjeux du design.

Le design de l’environnement propose une approche tant artistique que technique, avec pour objectif la mise en place de systèmes pratiques.

Spolia

spolia, nom neutre, pluriel
Du latin spolium (pluriel spolia)

Parties d’un bâtiment antérieur recyclées et réutilisées dans des structures nouvelles;
réutilisation de sculptures classiques grecques ou romaines dans l’architecture paléochrétienne ou médiévale.

Adapté de

1. Spolia. (2016). Dans Curl, James Stevens, Oxford Dictionary of Architecture. 3e édition. Oxford : Oxford University Press. p.724

2. Hall, Heinrich. (2013, 26 août). Spolia - Recycling the Past [Billet de blogue]. En ligne :
https://www.petersommer.com/blog/archaeology-history/spolia/. Consulté le 11 janvier 2018.

« On our—archeological—tours, we keep coming across spolia, because in the Eastern Mediterranean, they are found on virtually every ancient site that was used or inhabited for a long time. That’s because spolia are a simple function of people using the same locations throughout and beyond the ages. The more successful a site, i.e. the longer it lasts as a focus of human activity, the more likely are there spolia. […] Spolia are not an undesirable side-effect of history. They are a reflection of how human creativity and effort resound through the ages. We all accept that visual artists, writers, poets or musicians, even scholars, build their creations on the works of those before them, often incorporating and “reusing” their source material. In a more practical way, spolia did the very same thing. For us, they are a tangible, instructive and thought-provoking feature of ancient sites, a hands-on demonstration of the palimpsest that is human history.  »

Hall, Heinrich. (2013, 26 août). Spolia - Recycling the Past [Billet de blogue]. En ligne :
https://www.petersommer.com/blog/archaeology-history/spolia/. Consulté le 11 janvier 2018.

Les spolia ont eu lieu lorsque les matériaux se faisaient rares près des chantiers. Par nécessité, les bâtiments à proximité sont devenus des sources stratégiques d’approvisionnement en pierres lorsque leur occupation renouvelée et répétitive n’est plus possible. Le résultat est une architecture de collage, faite de morceaux d’autres bâtiments.

Plus qu’un goût pour les détails ou les assemblages précieux, les spolia sont l’affirmation de la grandeur étourdissante d’un peuple conquérant sur les vaincus. Les spolia sont la reprise et la réécriture de l’histoire par le spoliateur. La réutilisation de vestiges est une façon de s’approprier la valeur symbolique des pierres et de la façonner à son image.

Aujourd’hui, la tendance est plutôt à la conservation. Le patrimoine bâti est investi, interprété, actualisé. Ainsi, on passe de l’appropriation à la régénération. Pouvons-nous spolier notre propre histoire ?

Ce qui est fascinant, c’est la polyvalence du terme spolia, issu de l’architecture et de la construction, mais qui peut aussi s’appliquer à des phénomènes immatériels. Dans le monde d’images qui est le nôtre, il n’y a plus que les pierres qui ont une valeur symbolique. Images, musiques, coutumes… qui se réapproprie quoi ? Les spolias prennent racine dans l’histoire et, au fil du temps, elles viennent à regrouper des manifestations contemporaines diverses. Est-il possible d’imaginer aujourd’hui les vaincus spolier l’imaginaire des conquérants ?

Dans le cadre de cette seconde édition d’Échelles, Spolia est le prétexte à un retour critique. On étend le phénomène constructif à toutes sortes de pratiques. Cet exercice se veut à la fois ludique et fondamentalement engagé. Nous vous invitons aussi bien à remettre en question ce phénomène qu’à l’affirmer. Explorons Spolia. Passons de l’ancien au contemporain. Puisons dans cette richesse, cette polyvalence, cette globalité pour revisiter des pratiques éloignées ou proches de nous. Interrogeons-nous sur ce que ce phénomène révèle de la nature humaine. Pourquoi cette propension à piger dans d’autres cultures, à les citer, à s’en inspirer, voire à se les approprier impunément ? Rêvons aux collages d’aujourd’hui et de demain. Parce que Spolia, c’est l’occasion d’être inspiré par l’autre comme par sa propre histoire.

RECONNAISSANCE TERRITORIALE
En plus de s’engager à soutenir et à diffuser le travail des membres de communautés marginalisées, Échelles est sensible, de par son mandat, aux enjeux territoriaux et politiques de l’espace social que nous partageons. En ce sens, nous reconnaissons que le lieu où nous évoluons est en territoire autochtone, lequel n’a jamais été cédé. Nous reconnaissons la nation Kanien’kehá : ka comme gardienne des terres et des eaux sur lesquelles nous vivons aujourd’hui. Tiohtià : ke/Montréal est historiquement connue comme un lieu de rassemblement pour de nombreuses Premières nations, et aujourd’hui, une population autochtone diversifiée y réside, ainsi que d’autres peuples. C’est dans le respect des liens avec le passé, le présent et l’avenir que nous reconnaissons les relations continues entre les peuples autochtones et les autres membres de la communauté montréalaise.
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